1845-1913
D.D. Palmer est né au Canada en 1845. C’était un homme érudit et passionné par la science.
Pendant de nombreuses années il étudia le corps humain pour y déceler la cause des maladies.
Il cherchait à comprendre pourquoi des personnes vivant dans le même environnement, exerçant les mêmes activités, n’étaient pas dans le même état de santé.
D.D. pensait qu’il devait y avoir une raison pour que seulement certains organes deviennent malades. Grâce à ses recherches et à la guérison d’une personne atteinte de surdité en 1895, il associa la raison des maux à un dysfonctionnement de la colonne vertébrale.
Il stipula qu’une baisse « d’influx mental » dans les organes entraînerait une baisse de fonction et de vitalité dans le corps.
La découverte de D.D. Palmer l’amena à être le pionnier d’une nouvelle forme de soins la chiropraxie, basée sur les connaissances anatomiques et neurologiques de l’époque et dotée d’une forte philosophie vitaliste.
- LE 18 SEPTEMBRE 1895 -
Harvey Lillard fut le premier patient chiropratique.
Monsieur Lillard, Afro-Américain, était responsable de l’entretien de l’immeuble dans lequel D.D. Palmer avait son bureau. A la suite d’un faux mouvement accompagné d’un craquement dans le haut du dos, il était devenu complètement sourd.
Cela durait depuis 17 années lorsqu’il demanda à D.D. de l’examiner, lequel découvrit une « bosse » dans son dos, indiquant qu’une vertèbre était mal positionnée.
Alors D.D. administra un mouvement rapide, appelé « thrust », à cette vertèbre pour tenter de la repositionner. Presque instantanément Mr Lillard recouvra l’ouïe qu’il avait perdu 17 ans auparavant.
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Le 14 Janvier 1896, le révérend Samuel Weed, ami polyglotte de D.D. Palmer trouva un nom pour cette science naissante.
« Chiropratique » est issu des mots grecs « Cheir » (main) et « Praktos » (fait/action) et signifie donc littéralement « fait avec la main ».
- 1882-1961 -
Dans le monde de la chiropratique, il est connu sous le nom de « B.J. ».
B.J. fut le seul et unique enfant de D.D., doté, comme ce dernier, d’une forte personnalité.
B.J. étudia la chiropratique sous l’égide de son père en 1902.
Deux années plus tard, il prenait la direction de la clinique et de l’école fondées par D.D. Palmer.
B.J. donna à la chiropratique ses lettres de noblesse. Il ouvrit notamment un centre de recherches au sein de la clinique et y développa certaines techniques de radiographie innovantes, encore utilisées de nos jours tant dans le monde chiropratique que dans le monde médical.
En association avec des ingénieurs, il développa plusieurs instruments destinés à démontrer objectivement, de façon quantifiable, la validité et l’efficacité de la chiropratique sur la circulation des influx nerveux. Ces appareils sont les ancêtres de la thermographie diagnostique et de l’électro-encéphalogramme actuels.
En association avec l’ingénieur D. Evins, B.J. Palmer développa le Neurocalorimètre, un instrument capable de mesurer les différences de température de chaque côté de la colonne vertébrale, indiquant donc les différences de circulation sanguine dans les vaisseaux superficiels, et représentant l’activité neurologique dans cette partie du corps.
Grâce à cet instrument il développa ensuite un système d’analyse et de soins chiropratiques qui s’applique uniquement sur les deux premières vertèbres cervicales.
Convaincu du bien fondé de sa nouvelle technique, dont les résultats montraient tant l’efficacité que la reproductibilité, B.J. tenta d’imposer ce système à l’ensemble de la profession chiropratique.
Son imposante personnalité lui avait entraîné des déboires avec certains qui profitèrent du débat sur le Neurocalorimètre et la technique Upper Cervicals (Cervicales Hautes) pour séparer la profession en deux camps : ceux qui suivaient B.J., et ceux qui s’opposaient à lui.
Aujourd’hui d’autres instruments ont été développés, utilisant des capteurs de rayonnement Infra-Rouge, donnant une meilleure précision de température et permettant de produire des graphiques après traitement informatique, cependant le principe de base reste fidèle au modèle de B.J. Palmer et Dossa Evins.
Cette clinique ouvrit ses portes dès 1935. Elle était équipée des dernières technologies en matière d’imagerie et de diagnostique. Sa construction coûta plus d’un million de dollars.
Pendant son existence, une grande quantité de recherches y furent effectuées.
Dans cette clinique, dotée d’ambulances et de lits, les pathologies étaient diagnostiquées par des médecins, puis les patients étaient analysés et traités selon les méthodes chiropratiques.
Les résultats obtenus sur chaque cas étaient soigneusement enregistrés et répertoriés.
Le seul traitement prodigué y était l’ajustement chiropratique. Aucun médicament n’y était utilisé. Les patients, qui venaient des Etats-Unis tout entier, parfois même de l’étranger, comptaient de nombreuses personnalités du monde politique et artistique.
Les pathologies traitées étaient très diverses et loin de se limiter aux douleurs du dos.
La clinique fut fermée en 1962, après le décès de B.J.
Même si dans la Grèce antique, les médecins, et Hippocrate en particulier, recouraient déjà aux manipulations vertébrales, c’est en 1895 que Daniel David Palmer a fondé la chiropratique.
Né en 1845 au Canada, Daniel David fut arboriculteur, apiculteur, puis magnétiseur à Davenport dans l’Iowa aux Etats-Unis . Le terme « chiropraxie » est dérivé de 2 racines grecques signifiant « mains » et « mis en action », inventé par l’un des patients de Palmer, le Révérend Samuel H. Weed.
Palmer; développa sa technique en s'appuyant principalement sur l'anatomie et la radiologie .
Il créa, 2 ans plus tard, en 1897, une école qui prendra ensuite le nom de "Palmer College of chiropractic ", célèbre collège de chiropraxie qui existe encore.
Doté d’un sens aigu de l'observation, excellant dans son nouveau métier, Daniel David Palmer s'entoura de médecins et de chirurgiens, dont plusieurs ont figuré parmi ses premiers élèves et enseignants.
Daniel David Palmer mourut en 1913, à l'âge de 68 ans.
Depuis lors la chiropraxie n’a cessé d’évoluer, de se moderniser, elle est passée en un siècle du statut de médecine parallèle ou alternative à celui de profession de type médical reconnue et réglementée dans 44 pays.L’enseignement est aujourd’hui universitaire dans de nombreux pays. La recherche, active, est effectuée par des équipes compétentes dans des centres de référence. La chiropraxie produit à elle seule 90% de la recherche internationale sur les manipulations vertébrales.